La plupart des pensions augmenteront de 3,9 % en janvier. Les calculs effectués par ECO à la fin du mois de novembre sur la base des données provisoires de l'Institut national des statistiques(INE) indiquaient déjà cette augmentation et ces chiffres ont maintenant été confirmés. Il s'agit d'une augmentation de 2,6 % résultant de la croissance économique et de l'inflation, en plus d'une augmentation extraordinaire de 1,25 point de pourcentage approuvée par le Parlement.

Selon la loi, deux indicateurs déterminent les mises à jour à appliquer en janvier de chaque année aux pensions : la croissance moyenne du produit intérieur brut (PIB) au cours des deux dernières années et la variation moyenne de l'indice des prix à la consommation (IPC) au cours des 12 derniers mois.

Selon les calculs de l'OCE, les pensions les plus basses (jusqu'à 1 045 euros) bénéficieront d'augmentations régulières de 2,6 %. Les pensions intermédiaires (entre 1 045 euros et 3 135 euros) auront droit à une augmentation régulière de 2,1 %. Les pensions plus élevées (supérieures à 3 135 euros) bénéficieront d'un ajustement de 1,85 %.

Et pour la première fois, les pensions octroyées cette année (c'est-à-dire l'année précédant l'application des mises à jour régulières) auront également accès à ces augmentations.

Mais ce ne seront pas les seules augmentations auxquelles les retraités auront droit au début de l'année prochaine. Le PS a proposé et le Parlement a approuvé (contre la volonté du gouvernement et du PSD) que les pensions allant jusqu'à trois fois l'indice de soutien social (IAS) bénéficient d'un renforcement extraordinaire de 1,25 point de pourcentage.

Cela signifie que les pensions les plus basses augmenteront de 3,9 %. Les pensions supérieures à 1 045 euros mais inférieures à 1 567 euros augmenteront de 3,35 %. Pour les autres réformes, seules les augmentations régulières susmentionnées résultant de l'inflation et de la croissance économique s'appliquent.

Il est important de noter que le PSD et le CDS-PP ont fait approuver une proposition, dans le cadre du budget de l'État pour 2025, qui ouvre la porte à ce que les retraités aient également droit à un supplément extraordinaire (en plus des augmentations régulières et de l'augmentation extraordinaire PS), si les comptes publics le permettent.