Dans un discours prononcé près du marché de Mirandela, une municipalité de Bragança qui lui a donné 20 % des voix aux élections présidentielles, M. Ventura est revenu sur des thèmes de campagne récurrents tels que la fin des péages, la pension minimale garantie et les accusations de dépendance aux subventions.
Soulignant que sa campagne "n'est pas une blague" et qu'il est "la voix inconfortable", André Ventura a insisté sur le fait qu'il souhaite une décentralisation du pays, mais pas un processus qui crée davantage de postes politiques.
"Nous avons déjà trop de politiciens. Nous avons besoin de gens qui travaillent et qui font avancer ce pays", a-t-il déclaré, contredisant une récente étude de la Division de l'information législative parlementaire de l'Assemblée de la République qui a révélé que le Portugal compte 2,23 députés pour 100 000 habitants, contre une moyenne européenne de 3,38 députés pour 100 000 habitants.
André Ventura estime que la régionalisation proposée par le PS créera plus de dépenses, notant qu'il n'y a pas besoin de "gouverneurs régionaux, de parlements régionaux ou de politiciens".
Selon lui, la "décentralisation politique" est nécessaire, mais elle ne doit pas augmenter les dépenses pour les postes politiques.