"Nous avons bien commencé et bien terminé [la réponse à la pandémie de covid-19], mais il y a des aspects qui ont été moins bien réalisés entre-temps. Il est important de réaliser une évaluation externe et indépendante pour comprendre ce qui a moins bien fonctionné, afin qu'elle puisse servir de contexte et de diagnostic pour aller de l'avant et répondre à ces besoins", a déclaré le président de l'assemblée générale de l'Association des médecins de santé publique, Ricardo Mexia, qui s'exprimait lors du Congrès national de l'Ordre des médecins, qui se tient à Lisbonne, dans le cadre d'un débat intitulé "Ce que nous avons appris de la covid-19".
Une position proactive
L'épidémiologiste a fait remarquer que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dispose des outils nécessaires à cette évaluation, considérant qu'il faut adopter une position proactive dans l'analyse du système, que ce soit en termes de capacité de prévention, de détection et de réponse ultérieure aux besoins.
"Nous devons être plus proactifs et moins réactifs", a-t-il défendu, considérant que le pays dispose désormais "du contexte pour ne pas commettre les mêmes erreurs".
L'ancien président de la Société portugaise de soins intensifs, João Gouveia, a également déclaré que la pandémie "a exposé ce qui est bon et ce qui est mauvais dans le domaine de la santé au Portugal", considérant, par conséquent, qu'il serait important de faire "une analyse sérieuse de ce qui s'est passé afin de tirer des leçons pour l'avenir".