" À la fin de 2022, nous aurons achevé le processus de création de l'Agence portugaise pour la migration et l'asile, qui changera structurellement la conception et la manière d'accueillir et d'intégrer ceux qui arrivent ici ", a déclaré Ana Catarina Mendes.
La ministre, ainsi que la secrétaire d'État à l'égalité et à la migration, Isabel Almeida Rodrigues, sont entendues par la commission des affaires constitutionnelles, des droits, des libertés et des garanties, pour présenter le travail accompli jusqu'à présent.
Ana Catarina Mendes a souligné que cette agence suit la restructuration du SEF, qui sépare les attributions administratives des attributions policières, laissant les attributions administratives dans le champ de compétence de l'agence.
La ministre a souligné que le gouvernement veut améliorer non seulement les réponses à l'entrée des migrants au Portugal, mais aussi à l'intégration, ajoutant que des travaux sont en cours pour analyser les contributions afin que "dès que possible" la révision de la loi organique du Haut Commissariat aux Migrations (ACM).
Réfugiés
Le fonctionnaire a justifié cette nécessité par le fait que l'ACM a connu une augmentation "significative" de ses compétences, de ses domaines d'action et de son public cible, puisqu'il travaille non seulement au niveau de l'intégration des migrants, mais aussi de l'accueil des réfugiés.
Sur ce dernier point, le ministre a révélé que pour la seule année 2022, le Portugal a accueilli "13 fois plus de réfugiés que durant les cinq dernières années réunies".
"Par conséquent, nous avons l'intention de changer la loi organique de fonctionnement de l'ACM pour améliorer l'efficacité des réponses d'intégration", en approfondissant l'articulation entre les mesures et les services publics, mais aussi pour "continuer à promouvoir l'appréciation des diversités dans la société portugaise".
Elle a souligné que depuis janvier de cette année, neuf centres nationaux d'aide aux immigrants (CNAIM) supplémentaires ont été ouverts et qu'ils ont diversifié les entités avec lesquelles ils travaillent.
"Ne nous faisons pas d'illusions, les flux migratoires sont là pour rester et il en va de même pour notre besoin de main-d'œuvre et de lutte contre la démographie", a souligné Ana Catarina Mendes.