Le PDG de Stellantis occupe la sixième place sur neuf dans la catégorie "perturbateurs". Le classement évalue également deux autres catégories : les faiseurs et les rêveurs. Le titre de personne la plus puissante d'Europe a été remis à Volodymyr Zelenskyy.
"L'avenir de l'automobile est-il électrique ? La réponse sera en partie décidée par Carlos Tavares, le PDG de Stellantis, le sixième constructeur automobile mondial, né l'an dernier de la fusion de Fiat Chrysler et de Grupo PSA, qui possède des marques comme Peugeot et Citroën", peut-on lire dans la publication.
Le dirigeant est au centre du débat sur l'avenir de la mobilité décarbonée, ayant déjà alerté sur les risques que représente la transition pour les emplois européens, ainsi que sur l'empreinte carbone de la fabrication des batteries. "Ce qui est clair, c'est que l'électrification est une technologie choisie par les décideurs politiques, pas par l'industrie", a-t-il déclaré plus tôt cette année.
Il a également lancé un "Forum pour la liberté de la mobilité" pour discuter de l'avenir de la mobilité décarbonée, prévu pour le début de l'année prochaine. Cette initiative devrait fournir des indices sur la volonté et la capacité de l'Europe à franchir la prochaine étape vers le changement de la façon dont les gens se déplacent.
Dans la catégorie où figure M. Tavares - "les perturbateurs" - le podium appartient à Giorgia Meloni, le nouveau Premier ministre italien, Viktor Orbán, Premier ministre hongrois, et Sir Keir Starmer, homme politique britannique qui occupe actuellement le poste de chef du parti travailliste.
Zelenskyy et Poutine sous les projecteurs
Le titre de personne la plus puissante d'Europe a été remis à Volodymyr Zelenskyy. "L'Europe est en train de changer. (...) Il repense ce que signifie être européen, et cela est dû, en grande partie, au fait que le comédien ukrainien est devenu président".
"Ce n'est pas la première fois que l'Ukraine est attaquée par la Russie. (...) Si les choses sont différentes cette fois-ci, c'est grâce à Volodymyr Zelenskyy".
Dans la catégorie des "rêveurs", dirigée par Sanna Marin, Premier ministre de la Finlande, Vladimir Poutine occupe la neuvième position, avec toutefois le surnom de "The loser".
"Le rêve de Vladimir Poutine d'une grande Russie a peu de chances de se réaliser. Son assaut tous azimuts contre l'Ukraine s'est effondré presque aussi vite qu'il a commencé", justifie Politico. Mais ajoute : "L'incapacité de Poutine à réaliser son rêve ne signifie pas qu'il ne continuera pas à être un cauchemar pour ses voisins".