Baptisée Neptune VI, l'opération a permis de renforcer la sécurité le long des routes maritimes méditerranéennes, y compris dans les aéroports et aux frontières des pays participants.
L'opération a bénéficié de la coopération de Frontex et d'Europol et s'est déroulée, outre le Portugal, en Albanie, en Algérie, en Bulgarie, à Chypre, en France, en Irak, en Italie, en Jordanie, au Liban, au Monténégro, au Maroc, en Espagne et en Tunisie.
"L'opération s'est concentrée sur l'identification et l'analyse des mouvements de combattants terroristes étrangers et d'individus ayant des liens avec le terrorisme, ainsi que de groupes criminels responsables d'infractions transfrontalières telles que le trafic de stupéfiants, la contrebande d'armes et la traite d'êtres humains", indique Interpol dans un communiqué.
66 personnes appréhendées dans le cadre de l'opération Neptune VI.
INTERPOL 🚨 #ForASaferWorld (@INTERPOL_HQ) October 16, 2024
L'opération de lutte contre le terrorisme a permis des millions de recoupements avec des bases de données mondiales, qui ont abouti à des arrestations, des saisies et l'identification d'individus faisant l'objet de notices #INTERPOL.
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Au cours de cette opération de deux semaines, des véhicules volés et des passeports perdus ou volés ont également été identifiés, ce qui est essentiel pour faciliter le financement et la mobilité des terroristes, a ajouté Interpol.
À la fin de Neptune VI, douze millions de données avaient été recoupées et 16 des individus les plus recherchés par l'organisation avaient été arrêtés, ainsi que 54 autres personnes recherchées par les autorités de certains pays pour des infractions détectées à la frontière, notamment des infractions liées à la drogue et à la fraude, ainsi que la contrebande d'or, d'argent et d'armes.