Le gouvernement a rencontré les confédérations patronales pour discuter du fonctionnement de la migration de travail "dans le cadre des règles juridiques existantes, en vue de répondre aux besoins de l'économie nationale", a déclaré António Leitão Amaro.
Dans ce contexte, le gouvernement "a proposé aux confédérations patronales, pour discussion, un protocole de coopération qui, sans créer un nouveau régime ou une nouvelle modalité d'entrée ou de séjour, clarifie et met en œuvre la procédure d'embauche contrôlée et responsable de citoyens étrangers, avec un contrat de travail", indique le texte.
Ainsi, et pour "satisfaire les besoins de l'économie nationale", le gouvernement a proposé "un canal d'opérationnalisation qui ne crée pas de nouveaux points d'entrée légaux, mais qui assure simultanément une plus grande rapidité des procédures et une plus grande responsabilité et régulation des flux migratoires".
L'objectif est de "rationaliser les voies régulières actuellement prévues par la loi", en excluant un éventuel retour au régime de la manifestation d'intérêt, qui s'est éteint le 3 juin dernier. "Les exigences en matière de visa d'entrée ne sont ni modifiées ni réduites", assure-t-il.
Samedi, le Jornal de Notícias a rapporté que le gouvernement avait déjà élaboré une première proposition visant à faciliter l'entrée des étrangers dans le secteur de la construction.
Lors d'une audition au parlement, le 7 novembre, le vice-ministre de la Cohésion territoriale avait admis que sans une augmentation de l'entrée des immigrants "il n'y aura pas de conditions" pour réaliser à temps tous les travaux financés par les fonds européens, raison pour laquelle le gouvernement "prépare des mesures de facilitation".