"Le gouvernement PSD n'a aucune solution pour faire baisser le prix des logements, il n'y a aucune mesure pour les hypothèques, les banques continueront à profiter des intérêts des prêts immobiliers, pour faire baisser les loyers il n'y a aucune mesure, tout ce qui est permis c'est plus de sauvagerie sur le marché de la location, alors que les gens sont déjà si peu protégés, aucune mesure pour contenir la demande extérieure, aucune mesure pour contenir le logement local, aucune mesure pour contenir les hôtels", a déclaré Mariana Mortágua.
À Porto, dans une rue de Feira da Senhora da Hora, le chef de file du bloc a également accusé l'exécutif de vouloir repousser la classe moyenne vers la périphérie, laissant les centres-villes aux "riches et aux touristes".
Face aux mesures pour le logement présentées vendredi par l'exécutif dirigé par Luís Montenegro, le coordinateur du BE a laissé quelques interrogations : "On essaie de combattre [le manque de logements] en disant qu'on va construire beaucoup. D'abord, dans combien d'années ? Les gens qui ont 30 ans aujourd'hui et qui veulent fonder une famille, ou qui ont 40 ans, doivent attendre jusqu'à 60 ans pour faire construire une maison on ne sait où, et entre-temps, comment s'est déroulée leur vie ?", a-t-elle demandé, estimant que "cette construction n'est pas assez importante pour résoudre les problèmes de logement".
Mariana Mortágua a également voulu "attirer l'attention" sur "une chose qui est dite" dans le programme du gouvernement : "Nous allons construire des maisons à la périphérie des villes et créer des transports pour que les gens puissent aller travailler".
"Le projet du PSD est d'avoir une classe moyenne qui habite des périphéries surpeuplées alors que les centres-villes sont destinés au tourisme et aux riches et qu'il y a des transports qui emmènent les gens qui vivent dans les périphéries pour servir le tourisme et les riches dans les hôtels et les restaurants et toutes les commodités que nos villes peuvent offrir parce qu'elles sont devenues des cartes postales touristiques", a-t-elle critiqué.