Selon un rapport de ECO, au cours des quatre dernières années, la valeur médiane d'un mètre carré d'évaluation bancaire au Portugal a augmenté à un taux moyen de 10,25 % par an et les loyers ont augmenté, en moyenne, de 8,3 % par an.
À Lisbonne, le mètre carré d'évaluation bancaire a enregistré, au cours des quatre dernières années, une appréciation annuelle moyenne de 9,4 %, plaçant la capitale en tête des municipalités où le prix au mètre carré est le plus élevé, avec une propriété de 100 mètres carrés évaluée à environ 350 000 € (3 500 € par mètre carré).
Toutefois, au cours de la même période, les loyers des nouveaux baux dans la capitale ont augmenté en moyenne de 4 % par an. Cela a rendu moins attrayant l'investissement immobilier à Lisbonne dans l'optique du marché locatif. Actuellement, si l'on tient compte du prix du mètre carré de l'évaluation bancaire et des loyers pratiqués dans le pays, Lisbonne est la municipalité la moins attrayante.
En moyenne, pour 1 000 € d'investissement dans l'achat d'une maison à Lisbonne, les propriétaires perçoivent, par an, moins de 500 € de loyer, soit l'équivalent d'un rendement de 4,1 %. En août 2018, le taux de rendement annuel moyen des propriétés louées à Lisbonne était de 5 %.
À l'extrême opposé, on trouve Vila Nova de Gaia, où le rendement moyen d'un investissement immobilier axé sur la location (rapport entre les loyers perçus en un an par la valeur du bien) atteint 5,9 pour cent. Malgré tout, il s'agit d'une valeur loin du taux de rendement moyen de 7 pour cent que la municipalité du nord a connu au premier semestre 2018.
Moyenne nationale
Au Portugal, le rendement moyen des investissements immobiliers axés sur la location est actuellement de 5,3 pour cent, soit environ 0,7 point de pourcentage en dessous de la valeur enregistrée en décembre 2018. La baisse du taux de rendement de l'investissement immobilier axé sur la location est transversale à l'ensemble du pays et s'explique principalement par le fait que la valeur des évaluations bancaires a augmenté plus fortement que celle des loyers ces dernières années.